Le point principal publicisé par les médias est que cela simplifierait la vie des contribuables qui se doivent de faire 2 rapports d’impôts. Il n’en aurait qu’un seul à faire au Québec. Ottawa a bien sûr dit non. Selon le Huffington Post, un accord entre les deux gouvernements permettrait de lutter contre les paradis fiscaux, quelque chose qui ne serait pas toléré par les institutions financières d’Ottawa.
Dans tout ce débat, il y a un détail qui échappe à bien des gens; c’est les obligations qu’aurait Ottawa envers le Québec en matière de renseignement. En effet, Ottawa serait dans l’obligation de fournir à Québec des renseignements fiscaux de comptes étrangers ; la dernière ‘’accès fiscal’’ que la province a besoin pour être totalement autonome.
Toujours selon le Huffpost, ‘’ l’utilisation des paradis fiscaux ne cesse de prendre de l’ampleur et les investissements canadiens y augmentent deux fois et demie plus rapidement qu’ailleurs. En fait, le Canada est l’un des plus importants utilisateurs de paradis fiscaux au monde’’. En donnant la pleine autonomie au Québec de lutter contre les paradis fiscaux, ça prouverait au reste du Canada que les paradis n’ont pas leur place ici. Et c’est le gros problème. Donner l’autonomie à la province serait un peu comme se dénoncer.